Climber's Mine


Histoire :

 

Au milieu du XIX° siècle, la découverte d'un important gisement houiller français a permit à de nombreuses mines d'être créées dans la région par des sociétés, voir de riches investisseurs privés.

L'une de ces concessions fût achetée par une famille très influente, qui était alors dans le secteur sidérurgique.

Cette concession donna naissance, en un peu plus de 100 ans, à 5 puits (appelés "charbonnages"). 

 

La vie de ces mines a été plutôt paisible si ce n'est un important incendie dans les années 1870, qui mettra plusieurs années à s'éteindre.

 

Malheureusement, les gisements sont loin d'être éternel et le charbon est peu à peu remplacé par d'autres énergie, dont le pétrole : les puits fermeront à la fin du XXème siècle, laissant derrière eux quelques milliers de mineurs, et provoquant la fermeture définitif du siège.

Découverte :

 

Heureusement que SYBR est une petite équipe, sinon le trajet de presque 2h30 dans la petite voiture nous aurait paru bien long.

Arrivé en début d'après midi sur le terrain, on profite de ce moment pour se poser un peu : le temps est superbe, la chaleur prenante, et les quelques randonneurs aux alentours semblent partager notre avis.

 

On décide de faire un rapide petit tour du terrain pour localiser l'entrée, avant de s'engager sur les vieilles lignes de chemin de fer, nous conduisant directement sous le bâtiment.
Les vieux wagons des mineurs et ceux transportant le charbon sont encore là, plongé dans la pénombre et la fraicheur résidant sous le bâtiment.

On prend quelques photos, on s'invite dans les compartiments voyageurs, avant de s'affairer à trouver un accès aux étages, les escaliers ayant été méticuleusement scié.

 

Après un peu d'escalade, on accède enfin aux étages : pour peu qu'on soit fan des univers métalliques et de la rouille, le paradis s'offre à nous. Des centaines de mètres de tuyau, rails, machinerie diverse,... sont présent, usé par le temps et les dizaines d'années passés dans l'oubli.

Ce décors est à mes yeux sublime : c'est un spectacle d'une ère industrielle révolue qui s'offre à nous.

 

On ne peut cependant pas ce permettre de rêvasser : plus nous montons dans les étages, plus l'humidité a rongé les marches et le le sol, tout ces éléments étant métalliques.

Par deux fois mon pied plia le plancher, et si nous n'étions pas suffisamment prudent, une chute d'une dizaine de mètre saurait nous le faire regretter.

 

Cependant nous avons pu visiter tout le bâtiment sans problème, si ce n'est à la fin.

Alors que nous étions au dernier étages, des bruits se firent entendre : des urbexers ? Des gardiens ?

Sans prendre de risque, on se résout à partir à contre cœur.

 Je prend quelques photos à la volée, et on quitte le bâtiment le plus discrètement possible.

 

Il nous restait à visiter encore un bâtiment, situé au dessus du puits en lui même et contenant des réseaux de rails et de wagons miniers mais, par manque de temps, nous prîmes la décision de partir en direction du bureau Engelmann, et de laisser ce spot définitivement derrière nous.


le reste des photo est disponible à cette adresse.


Disclaimer : l'urbex est une pratique dangereuse et illégale. Je déconseille fortement d'essayer d'aller sur les spots que je visite en raisons des risques physiques et légaux que cette pratique entraine.