Asile de la poupée suspendue

Histoire :

 

Alors que l'asile départemental est surchargé malgré un agrandissement récent, il est décidé d'en construire un nouveau peu avant 1900. Un concours est lancé pour savoir quel architecte mènerai à bien ce projet, et est remportée par une idée assez intéressante : un asile en forme de château et ayant une capacité de plus de 1000 personnes (réservé aux femmes au début, puis mixte).

 

A l'origine, le domaine de l'asile était d'une vingtaine d'hectare et était une vraie fourmilière : bâtiment administratif, parloirs, pavillon de bains, pharmacie, cuisine, 14 pavillons pour les patients.

 

Par la suite et voyant un besoin de place croissant, 2 autres périodes de travaux permettront d'agrandir encore plus ce complexe, occupant plus de 35 hectares à la fin des travaux.

Ainsi, avant la seconde guerre mondiale, il sera ajouté chronologiquement un parc, des serres, une blanchisserie, des bâtiments pour les services généraux, les médecins et des pharmaciens, une équipe de pompiers, un sanatorium, un château d'eau, une centrale thermique, un jardin, 7 nouveaux pavillons.

 

De nombreux services se sont succédé dans ces enceintes : alcooliques, hystériques, épileptiques au début ; puis pendant la première guerre mondiale des services pour amputés, gazés, traumatisés (dit "confus").

Occupé pacifiquement pendant la seconde guerre mondiale, l'hôpital accueille 2500 personnes (malgré des demandes répétées d'évacuations) et promulgue des soins sous l'occupation, avant de subir une grave pénurie qui tuera une part importante des patients.

 

En plus d'être considéré comme a la pointe de la technologie dans les années 70, cet asile y verra son âge d'or arriver : divisé en 8 sections, il peut alors accueillir plus de 3300 patients, femmes et hommes confondus.

 

Ironiquement, c'est en partie cette politique de sectorisation qui causera l'abandon de l'hôpital. Après la promulgation de la loi du 27 juin 1990, de moins en moins de patients sont admis dans l'asile et au milieu des années 90, le conseil d'administration programme la mort de l'hôpital. Les patients sont alors peu à peu transféré, ne conservant qu'une centaine de lit pour des patients très âgés.

 

De nos jours, une part importante de l'asile à été détruit pour laisser place à des bâtiments résidentiels. Ceux qui restent attendent patiemment leur destruction, même si certains devraient être rénovés.

Bien connu des explorateurs urbains, il est cependant déconseiller de rentrer dedans : de nombreux bâtiments sont sous alarmes silencieuses et un gardiens et sur place.

 

La légende voudrait que le gardiens et les alarmes protègent des biens encore précieusement conservé sur les lieux, dont des tableaux et autres vestiges de ses années d'utilisations, attendant tranquillement d'être déplacés ou vendus.

Exploration :

 

J'ai été surpris de voir toutes les informations sur ce lieu, et étant donné que son exploration fût très courte, ça permet de rajouter un peu de contenu !

 

Arriver en milieu d'après midi sur le spot et ayant débuter un repérage, on constate la présence d'ouvriers et de résidents, ainsi qu'un terrain très ouvert : une fois dedans, nous serions exposés.

Cependant nous savions que le lieu était connu et que les gens se moquaient pas mal de son exploration, contrairement au château Verdure par exemple.

 

Après être entré assez facilement, on se dirige rapidement vers les deux bâtiments qui ne sont pas sous alarmes : ils sont majoritairement vide, si ce n'est une petite salle de pause pour le personnel médical, une salle d'osculation et sa table, et une dernière salle étrange visible ci-dessus.

Dans celle-ci, trône en son centre une importante cage métallique, semblable à une cage d'oiseaux. Elle doit mesure environ 1m50 et peut très facilement y accueillir quelqu'un, ce qui a entrainé énormément de shooting sur place : c'est clairement la pièce maitresse de ce lieu.

 

Après notre petite visite des bâtiment, restant un peu sur notre faim par rapport aux deux premiers spots de la journée et voyant que l'agitation des riverains cessait peu à peu autour de nous, on se laissa porter par les chemins couverts de feuilles de l'asile.

On se prend à flâner autour des bâtiments, dont l'état de certains ne reflètent pas un abandon de 20 ans.

Quelques-uns attirent notre attention mais les alarmes nous en dissuadent, sans compter que beaucoup son fermés à double tour.

 

C'est un peu frustrant de voir tout ces bâtiment fermés, mais au moins cette balade fût assez agréable pour nous faire oublier la présence d'un gardien.

Revenant sur nos pas, nous quittons doucement le spot avant de reprendre la voiture, histoire de rentrer chez nous avant le couvre-feu.

 

Ce lieu fait parti des spots dont on aimerai en visiter chaque recoins, en quête de la perle rare, de la salle inexplorée (et il n'y en a pas qu'une), mais dont on ne peut tout en visiter sans casser ou déclencher une alarme, et ce n'est pas notre genre.

J'espère que ce spot aura la seconde vie qu'il mérite. Il y a sincèrement de beaux bâtiment à sauver dans cet asile.


Le reste des photos est disponible à cette adresse.


Disclaimer : l'urbex est une pratique dangereuse et illégale. Je déconseille fortement d'essayer d'aller sur les spots que je visite en raisons des risques physiques et légaux que cette pratique entraine.